Hey allô, toi.
Ça fait douze fois que j'y pense. Ça fait millemillions de jours que je n'ai pas écrit ici. Plusieurs semaines de tergiversations plus tard, c'est là que je commence ce projet de vous partager, Ô Millions de Fans Invétérés de ce blogue, petits et grands, depuis longtemps ou pas pantoute, mon "nouveau" paradis.
Ça fait douze fois que j'y pense. Ça fait millemillions de jours que je n'ai pas écrit ici. Plusieurs semaines de tergiversations plus tard, c'est là que je commence ce projet de vous partager, Ô Millions de Fans Invétérés de ce blogue, petits et grands, depuis longtemps ou pas pantoute, mon "nouveau" paradis.
Je mets "nouveau" entre guillemets, parce que ça a fait un an le 5 mai que j'y habite avec mon Viking. Le Viking, il s'appelle comme ça parce qu'il a une barbe, genre, de Viking. Et en plus il est valeureux, ça compte. Mais il n'a pas de drakkar. Normal, allô, on habite dans les terres.
Retour aux moutons (or lack thereof). Mon expérience de jardinage dans toute ma vie se résumait à aller à n'importe quel hardware store de la place où j'habitais, pogner quelques géraniums, deux ou trois bégonias, pétunias, et des petits trucs qui me semblaient sortir de l'ordinaire. Genre ma plante (dont je ne me souviens plus du nom) tout droit sortie de la Flore Laurentienne du Frère Marie-Victorin qui produisit, cet été-là, une fleur magnifique, une seule. Mais je l'aimais d'amour. Deux ou trois essais de noyaux d'avocats, de pieds de laitue, de pépins quelconques garrochés dans la plate-bande "pour faire du compost", qui résultèrent en magnifiques verdoyantes. Eh bien oui, c'était le stade expérimental, un balbutiement de "euh...attends... je trippe".
Fast forward au jour où ma première date avec le Viking finit comme ceci ( vous êtes libres de faire les voix que vous voulez, on ne vous en tiendra pas rigueur. Juste pas une voix trop nasillarde pour moi please.):
Le Viking: "Viens-tu canner des tomates chez-moi dimanche prochain?"
Moi: "Quoi?"
Little Person Living Inside My Head: "OK. Il vient de t'inviter chez-lui. Il habite à la campagne. Il a sûrement un Econoline brun avec du shag dedans pis une relation fuckée avec son hibou empaillé qui s'appelle Finntroll! Alarme! ALARME!"
Moi: "Quoi? T'as des tomates? J'ai jamais canné! J'y connais rien!"
Thus, le début de quelque chose de vraiment magique. Je vous épargne l'histoire d'amour, ça tanne le monde. Needless to say, Finntroll, finalement, c'est pas un hibou empaillé. C'est un band finlandais. Et la relation du Viking avec Finntroll est parfaitement musicale et saine. Et pas quotidienne. Ça rassure, quand même, non?
Donc là, au primtemps 2017, on a fait nos premiers semis. Ses jardins, au nombre de deux, contenaient déjà des pommes de terre, des oignons et des tomates, assez de tout ça pour durer une année. Sans blague. dans la chambre froide dans la cave. Semis prometteurs, qui nous ont donné des citrouilles, des zucchinis gros comme mon mollet (d'ailleurs on les appelait des mollets, pas des zucchinis), de la bette à carde avec laquelle on pouvait s'abriller, des carottes gigantesques qui faisaient de l'attitude, du basilic à ne plus savoir quoi en faire (alors, forcément, des batchs des pesto), et j'en passe évidemment. On va mettre ça sur le dos de l'amour avec lequel on a fait ces jardins, ainsi que du fumier de vache de la ferme de mon beau beau-papa (BBP) et de ma belle belle-maman (BBM). Moi je suis la BBDA ( belle bru d'amour).
Nous voici là, ce printemps. Trois jardins, dont un buton de quatre plants de citrouilles (là, ce soir, après inspection, possible qu'un seul plant survive). L'an dernier, on avait mis les citrouilles avec les plants de patates, mais on a appris après les avoir plantées là qu'on ne met pas ces deux-là dans le même jardin: ça court, des citrouilles!) Le tour des jardins vite fait:
Dans le Jardin de l'Est: un rang d'oignons espagnols, deux rangs d'oignons rouges (pour le confit maison, quand même), un rang de poireaux, un rang de poivrons, deux rangs de basilic, un rang de carottes, et deux butons de trois plants de zucchinis.
Dans le Jardin de l'Ouest: trois rangs de patates, deux rangs de navets, deux rangs d'épinards, deux talles d'asperges, et environ une douzaine de haricots verts et une douzaine de haricots jaunes, en alternance.
Cette année, on a aussi investi pour un pommier, deux poiriers et un abricotier. Un deuxième bébé pommier s'en vient cette fin de semaine, question de polliniser le premier.
Ce nouveau post est le début, je l'espère, de la documentation de nos jardins et des merveilles qui poussent un peu partout dans la cour immense. Des lupins, des roses, des coeurs saignants, les fines herbes, des fleurs sauvages, les fougères, la platebande secrète du fond de la cour, les roses trémières, les pivoines et les petites créatures qui habitent tout ça. Et de mon nouveau tracteur à gazon qui s'appelle Salomène. Y'a un cupholder pis toutte.
Attachez vos calottes, les amours. Je trippe, moi là. Semaine prochaine: le Bestiaire! Moultes affections, avec affection.
Mlle Caro xxooxx
No comments:
Post a Comment
Thank you for your words. They feed my words, hence everybody's happy.